Le Creusot

La dépression géologique de Montceau-les-Mines et du Creusot a créé une grande région industrielle, des activités minières et métallurgiques.
Le Creusot a été la capitale mondiale de la sidérurgie.


En 1782, les ingénieurs de Louis XVI implantent, près de Montcenis à 4 kms du Creusot, la Fonderie royale de canons pour la Marine. Son charbon est d'excellente qualité.
Le Creusot est aussi connu grâce à l'industrie de la dynastie Schneider : à partir de 1836, Adolphe (Nancy 1802 - Le Creusot 1845) et Eugène Schneider (Bidestroff 1805 - Paris 1875), véritables empereurs du fer et de l'acier, bâtissent leur réputation mondiale : ils rachètent les forges de la Fonderie royale et développent des ateliers de mécanique, rapidement considérés comme les plus modernes du monde.
Les Schneider créent de nouvelles forges à Châlon-sur-Saône. En 1838, ils fournissent leurs premières locomotives pour le chemin de fer Paris-Versailles - photo ci-dessous - et développent leur caisse de secours et de prévoyance.





A la mort d'Eugène, son fils Henri (Le Creusot 1840 - Paris 1898) monte les fabrications d'armement et les constructions mécaniques. Il est élu député de Saône-et-Loire en 1889.
Son fils Eugène junior (Le Creusot 1868 - Paris 1942) dirige et renforce le groupe en France et à l'étranger.
Son fils Charles (Paris 1898 - Saint-Tropez 1960) reconstruit et modernise les usines, en particulier celles du Creusot, ravagées pendant la Seconde Guerre mondiale. Les bogies (châssis) des trains sont alors fabriqués par GEC-Alsthom au Creusot.
Après la mort de Charles, la famille passe la main au groupe belge Empain en 1970.
Creusot-Loire Industrie fut le géant de l'acier jusqu'au dépôt de bilan 12 décembre 1984.



Ce plan en relief des Usines du Creusot a été présenté lors de l’exposition universelle de Paris en 1900. Il représente les usines Schneider et Cie en 1900, ses installations industrielles qui occupaient près de 1000 hectares ; les différents services étaient reliés par des voies ferrées ; on remarque les puits de mines, les hauts-fourneaux, fours à coke, les laminoirs, la tôlerie, la forge et les ateliers d’artilleries Nord et Sud.

Ces bâtiments accueillent aujourd’hui les activités de Industeel France (tôles d'acier allié ou inoxydable), Creusot Forge et Creusot Mécanique filiales d'Areva, la filiale française de GE Oil & Gas-Thermodyn (turbines à vapeur et des compresseurs industriels), et Alstom transport (Bogies, automotrices, autorails, métro, tramways…). Au centre du plan trône la statue d’Eugène Schneider.

Les 4 statues des Schneider :
La statue d'Eugène est place Schneider ; elle a été édifiée en 1878. La statue de Henri, fils du fondateur des Usines du Creusot, a été inaugurée face à l'Hôtel Dieu le 30 septembre 1923. La statue de Henri junior a été inaugurée le 30 septembre 1951, et celle de Charles le 7 septembre 1968.



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