laurence lemaire
la Plume
Humeurs            retour
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La tempête à La Rochelle en février 2010 : Xynthia

Après ma Crémaillère

Merci, mille et sans merci, d’être venus.
Et de vos présents, si intelligemment choisis. Aux jardiniers qui ont fleuri ma maison. Au chocolat que je gloutonne. Aux livres que je feuillette emmitouflée dans mon foulard. Merci Véro pour ton œuvre que j’aime. Et la bougie qui l’éclaire au son des violons. Et son souffle qui décolle mon bel avion. La vache qui rit rit lorsque j’agace mes pinceaux sur la mini ficelle rouge. Je m'assouplie avec la crème au miel, antirides je l’espère. « Jean crois pas mes yeux » de ce tee shirt et « Jean pleure de rire » si vivant. Merci pour le panier à sardines, les sucettes, les épices et le rhum martiniquais. Merci pour le bon vin car seule je le dégusterai, et toc. Croqués les cakes, tarama, tartes et grumble.
La clé de mon antre et son nouveau porte-clés en bijoux, choux…est cachés sous les cailloux. Poussez, c’est ouvert, pour vous, pour toujours.
Il fait beau.
C’est la journée de la femme. A vos sinces les filles, donnons l’exemple. Puis reposons-nous sur la miséricorde.

Anniversaires 2011
« La vieillesse n’est autre chose que la privation de folie, l’absence d’illusions et de passion » pensait Stendhal. Je suis encore jeune, donc ; pas trop vicieuse, toujours vertueuse, et je m’indigne davantage.
Tout âge porte ses fruits ; je propose 52 bonnes-poires désaltérantes, Antoine rajoutera 61 pomelos et blancs de poireaux.
Venez les cueillir le samedi 5 mars à partir de 19 heures et jusqu’à tard, aux Chirons Longs qu’est ma maison.
Sans limite au plaisir.de vous faire plaisir. Votre réponse est exigée avant le 1er mars
pour une salade de poulet savamment proportionnée.

Vœux de bonne année
2015

c'est l'année de la Chèvre de Bois. Mon livre sur les Chinois de Bordeaux a 1 an.

Lemaire Je suis une Cochonne de Terre ; le Serpent d’Eau ne m’aimait pas ;
au-revoir Kââ et Nagini.
2014 est l’année du Cheval de Bois : un peu de juvenilerie, de carambar et galopade. Poly, Jolly-jumper et Tornado, Flicka et Bouton d’or ; le Trait, le Pur, l’Arabe, tous en course pour une cabale d’écus.
Laissez-moi juste un Kermitou à bizoutter dans une souille arrosée de frais crottin.

2013 l’année dernière j’avais écrit : «un ami c’est quelqu’un qui sait tout de toi et qui t’aime quand même ». Cette année, je précise : «un ami doit être chouchouté ».
lemaireC’est l’année du Serpent d’Eau. Mon année 2013 sera celle du serpent de vin.
L'eau éteint le feu, qui fait fondre le métal, qui tranche le bois, qui puise la terre, qui absorbe l’eau, qui fait pousser les chênes…pour les barriques ! Cette année aura le goût salin qui donne envie de boire.
Si je suis incapable d’engloutir des proies plus volumineuses que moi, je tenterai d’empêcher le serpent d’envenimer le doux cochon que je suis, parce que vous, mes amis, je veux vous lover sans louvoyer.  Kââ…

2012, un changement radical à mon échelle : lemaire l’excentrique et inflexible dragon d’eau
a cassé mon cochon de tirelire pour m’installer à Bord-eaux.
Ma roue calendaire prendra fin la veille du printemps : Maya l’abeille butine.
Je vise le triple A : Amour, Argent, Amitiés, et j’ajoute Aventure.
Au solstice d’hiver j’éclaterai d’un rire apocalyptique, explosé moult fois en 52 ans.
Je vous souhaite à tous une catastrophe similaire, une bonne santé et des amis fidèles : « un ami c’est quelqu’un qui sait tout de toi et qui t’aime quand même ! »
J’exclue la mielleuse menteuse hypocrite, les affabulateurs et fauss-eurs...

2011 Je vous souhaite de transformer la crise en crise de rire,
de poursuivre une pratique irraisonnée de tous les excès, avec respect.
Je vous souhaite une santé de fer, une rouille tardive, une mémoire sélective, de l’argent à la pelle et des pelles crapuleuses, des rendez-vous partout, dans les champs, dans les choux.
Faites-vous de beaux serments, des rêves de contes…

lemaire 2010 les plateformes de Total

Je fais la peau à la crise, crise de la cinquantaine, crise de nerf, crise de foie et de foi.
J’épargne sur le moral par monts et par veaux, vaches ou cochons.
J’exploite le présent du mage, de sa fée : l’or, la myrrhe, l’encens, les riches senteurs et culinaires et glorifiées.
2009 sera neuf par défaut. 9 fruits et légumes par jour. Et Bisoux du pote âgée.
PS : en chinois, « crise » se traduit aussi par opportunité

Fête des grands-mères
Ceux qui disent « dormir comme un bébé » n'en ont pas ; une maman ne dort jamais tout à fait; elle est liée au sommeil de son enfant. Une maman formidable génère une grand-mère exceptionnelle. C’est une étrange et indicible sensation que d'entendre sa fille être appelée « maman ».
Le père devenu grand-père se transforme en éducateur farfelu et surveillera les progrès du petit avec émerveillement ; cet homme mûr et néanmoins naïf sera saisi d'étonnement à chaque étape de son évolution.
L’enfant a, dans ses veines, le doux lait de sa mère, le généreux esprit de son père ; et il reçoit, dans le baiser de sa grand-mère la bénédiction de son grand-père.
Les enfants sont des énigmes lumineuses.
Grand-mère, grand-maman, mamie, mémé, la vieille, l’aïeule, l’ancêtre, le fossile...Avez-vous fait votre choix ?

Battre la campagne
J’ai emménagé dans une maison à Bordeaux dans le quartier de Bacalan, près des bassins à flot et ses petits restos : bar à tapas et jonque, café populaire tout ce que j’aime, chantiers de bateaux, expos à la base sous-marine et au garage moderne ; la garonne et sa future promenade des Anglais est au bout de ma rue... Ma station de Tram se nomme Brandenburg : Albert Brandenburg (1835-1886) est né à Bordeaux en 1835 ; il est le fils de Georges de nationalité allemande. Albert se marie en 1862 avec Anne Chaumel fille de négociant. Maire de 1878 à 1884, il a inauguré la 1ère ligne de tramway de Bordeaux, avec une traction hippomobile, le 4 mai 1880. Mes voisins sont des bobos à droite, des gitans plus loin.
Ma maison regarde le sud, le gel de 2012 a tué l'olivier. Les roses sentent bon. J'ai cassé les cloisons, déplacé la salle de bains, je ne finirai pas les travaux. Au moindre rayon, je me pose sous la tonnelle, une vieille vigne de raisins qui meurent avant d'être mangés.